Deux électeurs de l'UMP sur trois sont pour un accord de désistement mutuel entre un candidat de droite et un du FN quand il s'agit de battre un candidat de gauche au second tour, selon un sondage Ipsos/Logica Business Consulting réalisé jusqu'à la veille du scrutin.
66% des électeurs UMP sont favorables à ce scénario tandis que 34% y sont opposés. Les proportions sont respectivement de 64% et 34% pour les électeurs du Front national, selon cette enquête faite pour France Télévisions, Radio France, Le Monde et Le Point. Avant de répondre à cette question, les sondés s'étaient vus préciser qu'"il s'agirait pour celui des deux candidats (droite et FN, ndlr) ayant fait le moins bon score de se retirer pour soutenir l'autre et faire barrage à la gauche".
Si l'on considère l'ensemble des personnes interrogées, 61% sont opposées à des accords de désistements locaux droite-FN, tandis que 39% y sont favorables.
Les électeurs de gauche sont en effet à une écrasante majorité (86%) hostiles à de telles pratiques.
Sondage réalisé du 7 au 9 juin par internet auprès d'un échantillon de 3.087 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.
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