"Nous accueillons la proposition russe avec intérêt et prudence", a expliqué Laurent Fabius mardi matin, sur Europe 1. "Intérêt parce que c'est la première fois qu'il y a cette ouverture, et prudence parce qu'il s'agit quand même d'un revirement russe", a commenté le ministre des Affaires étrangères.
"Il y a eu une succession de positions de leur part. Les Russes niaient au départ qu'il y ait un armement chimique en Syrie, ensuite ils ont nié qu'il y avait eu une attaque chimique. Ils ont évolué, c'est très bien", a ajouté l'hôte du Quai d'Orsay, avant d'analyser ce revirement de Moscou.
"Notre fermeté paye et ils se rendent compte que les preuves d'un massacre chimique sont de plus en plus accablantes. Ils veulent pouvoir un peu se dégager de l'emprise syrienne.