Face au FN, les militants UMP divisés

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avec Antonin André , modifié à
En meeting en Seine-et-Marne, Jean François Copé a pu constater les divergences au sein du parti.

Dans le département du patron de l’UMP, la Seine-et-Marne, le Front national est arrivé en tête dans plusieurs cantons au premier tour. Six duels opposeront dimanche un candidat frontiste et un candidat socialiste.

En meeting mercredi soir au Vert de Maisons, en Seine-et-Marne, le secrétaire général de l’UMP a pu constater que les militants étaient déboussolés par les consignes de vote de l’UMP.

Selon un sondage du Parisien publié jeudi, la majorité des électeurs UMP (54%) refuse toute consigne de vote pour le deuxième tour des élections cantonales. Seul un électeur UMP sur cinq (22%) estime que leur parti aurait dû appeler à voter pour le candidat de gauche afin de battre le FN.

"On doit faire des arrangements avec le FN"

D’autres militants affichent clairement leur désaccord avec la consigne du "ni ni" et demande au parti majoritaire de faire alliance avec le parti frontiste. "On doit faire des arrangements avec le FN", assure un militant. "La droite doit se réveiller en réalisant qu’elle a des partenaires", ajoute t-il.

La porosité entre les électorats UMP et FN est un fait politique qui s’impose aux dirigeants du parti majoritaire. A la tribune, mercredi soir, le député-maire de Meaux a rappelé son refus d’une alliance avec le Front tout en se gardant de jeter l’anathème sur les sympathisants qui ont voté pour le parti d’extrême droite au premier tour des cantonales.