Olivier Falorni a estimé mercredi sur RMC qu'une "forme de mépris et d'arrogance" avait coûté à Ségolène Royal son élection, aux législatives de La Rochelle, et considéré qu'il ne se voyait "ni comme un héros, ni comme un salaud". "Je pense qu'il y a (eu) une forme de mépris, d'arrogance" de la part de Ségolène Royal pendant la campagne pour les législatives et que "cela lui a coûté cette élection en grande partie", a-t-il relevé.
Rappelant que tous deux siégeaient au conseil régional de Poitou-Charentes, Ségolène Royal a "découvert mon prénom le soir du premier tour", a-t-il ajouté. Mais au-delà, Ségolène Royal "n'a jamais supporté ma fidélité politique à François Hollande", a-t-il accusé. "Je ne me vois ni comme un héros ni comme un salaud. Je me vois comme un élu local qui, à un moment, s'est rebellé contre une forme de diktat qu'on a voulu imposer aux Rochelais", a-t-il poursuivi.
Quant aux critiques émises par plusieurs responsables socialistes selon lesquelles il avait été élu grâce à des voix de la droite, Olivier Falorni a répondu que "si François Hollande n'avait pas reçu le vote d'un certain nombre d'électeurs qui avaient voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, il aurait fait comme Ségolène Royal, 47%".
Il a dénoncé également les "méthodes particulièrement violentes" de Ségolène Royal, avec notamment les accusations de "trahison" portées à son encontre. "Beaucoup de députés socialistes", ainsi que des "militants", l'ont appelé après son élection pour lui dire "bravo, merci et à bientôt", a-t-il assuré.