INTERVIEW E1 - Depuis Roissy, où elle a accueilli, aux côtés notamment de François Hollande, les corps des deux journalistes tués dimanche au Mali, Aurélie Filippetti a dit toute la détermination à défendre la liberté de la presse. "La mort de ces deux journalistes de RFI a porté un coup très dur à tous les Français, qui savent que ces deux personnes sont mortes pour la liberté d’information", a affirmé la ministre de la Culture. "C’est la France qui a été atteinte à travers eux. Ils sont morts en héros de liberté de la presse et de la démocratie. La liberté de la presse est une des pierres angulaires de toute société démocratique. C’est au nom de ces valeurs, de ces combats, qu’ils sont tombés sous les coups d’assassins froids qui les ont exécutés. Il faut que l’information continue. La liberté de la presse ne doit pas céder face au terrorisme, face aux assassins."
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