Mohamed Merah aurait-il pu être appréhendé plus tôt ? Et les tueries de Toulouse et Montauban auraient-elles pu être évitées ? Devant les questions suscitées par l'affaire Merah et le rôle joué par la DCRI, le Premier ministre François Fillon a défendu le travail des policiers vendredi matin.
"Il n'y avait aucun élément permettant d'appréhender Mohamed Merah" avant son passage à l'acte, a-t-il déclaré sur RTL. "On n'a pas le droit dans un pays comme le nôtre de surveiller en permanence sans décision de justice quelqu'un qui n'a pas commis de délit (...) Nous vivons dans un Etat de droit", a-t-il ajouté.