L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat aux législatives dans la 2e circonscription de Paris, veut y croire. Venu soutenir, dans une pizzeria des Batignolles (XVIIe arrondissement), Valérie Paparemborde, candidate UMP dans la 3e circonscription face à la députée PS Annick Lepetit, il a déclaré que la veuve de l'international de rugby Robert Paparemborde était confrontée à "un combat difficile" mais qu'il n'y avait "pas de combat perdu d'avance".
"La ville de Paris n'a aucune vocation à rester éternellement à gauche. C'est simplement les circonstances, c'est l'alternance, c'est peut-être aussi les désunions qui ont conduit à cette situation. Il faut maintenant rassembler, reprendre le combat, en se donnant des objectifs ambitieux pour la capitale de notre pays", a ajouté François Fillon, qui aurait des visées sur la mairie de Paris en 2014.
"Nous avons perdu la présidentielle de moins d'un million de voix (...) François Hollande et la gauche auraient bien tort de penser qu'ils ont reçu à l'occasion de cette élection une adhésion, un soutien à leur programme, aux valeurs qu'ils défendent et aux idées qui sont les leurs. Ce serait une erreur politique majeure que de le penser", a-t-il affirmé.