François Fillon a ciblé jeudi Nicolas Sarkozy, en affirmant que "l'UMP ne peut pas vivre immobile, congelée, au garde à vous, dans l'attente d'un homme providentiel". L'ex Premier ministre, qui s'exprimait lors d'une réunion publique à La Grande Motte, a évoqué le discours de l'ancien chef de l'Etat lundi devant le bureau de l'UMP, en affirmant qu'il avait "écouté avec intérêt et respect et l'accueil qui lui fut réservé fut chaleureux".
"Cependant, je ne lie pas l'avenir de l'UMP à un homme", a-t-il dit, avant d'ajouter : "le temps de l'opposition est fait pour débattre, réfléchir, susciter des nouveaux talents, faire des bilans, élaborer un projet nouveau. Et pour ce faire, l'UMP ne peut vivre immobile, congelée, au garde à vous, dans l'attente d'un homme providentiel!". Il a déclaré que "chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d'être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire 'circulez! il n'y a rien à voir, le recours c'est moi !'".