François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, juge que "chaque sensibilité" doit pouvoir "s'exprimer" mais s'oppose à "la transformation de l'UMP en confédération de petits partis autonomes", mettant en garde contre "la balkanisation" du parti, dans un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro.
"L'UMP doit devenir le pôle de rassemblement de la droite et du centre (...) La question des municipales de 2014 est essentielle, mais elle vient immédiatement derrière. Il ne faut pas inverser le calendrier. La priorité est de remettre l'UMP au centre du débat politique. Ce n'est pas seulement le choix de nos candidats qui nous fera gagner mais notre crédibilité retrouvée au niveau national", lance l'ex-Premier ministre en direction de son rival Jean-François Copé, qui place la "reconquête" en 2014 au coeur de sa campagne.