Après la polémique sur ses propos concernant la position de la France sur la Syrie, François Fillon s'est justifié vendredi sur son blog, évoquant des "propos mesurés, bien en deçà des réserves et critiques qu'[il] exprime depuis plusieurs semaines à l'égard de la stratégie du président de la République dans l'affaire syrienne".
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"Je persiste et signe". "N’en déplaisent à ceux qui pensent que servir la France c’est platement taire les erreurs de son gouvernement, je persiste et je signe : face au drame syrien, le Chef de l’État a fait preuve de précipitation en négligeant le rôle de l’ONU, en se plaçant sans prudence dans le sillage de nos amis américains, en ignorant nos partenaires européens, en oubliant le rôle de la Russie, en sous-estimant surtout les conséquences d’une action militaire sans buts politiques clairs", écrit-il encore.
"Je suis une cible pour la gauche". "La réaction brutale et faussement outrée de quelques socialistes est dérisoire", écrit l'ancien Premier ministre, poursuivant : "elle montre que je suis devenu une cible pour la gauche dont je ne crains ni les coups ni les intimidations. Mais surtout, cette réaction prouve que j'ai touché juste".