François Fillon, ancien Premier ministre UMP, affirme que "la gauche a toujours été d'une lâcheté sans nom" sur les retraites, dans une interview à La Montagne, daté de jeudi. "La gauche a toujours été d'une lâcheté sans nom sur cette question des retraites. Maintenant, elle est face à ses responsabilités, et nous allons voir si le courage et l'intérêt général sont pour elle supérieurs à la démagogie et au clientélisme", affirme François Fillon, qui passera la journée de jeudi dans l'Allier, avant de présider un dîner-débat à Montluçon.
"J'ai des doutes sur la détermination de François Hollande et de son gouvernement. Je crains que la solution des impôts soit encore et toujours celle des socialistes", ajoute-t-il. Selon lui, "il faut à la fois augmenter l'âge légal de départ à la retraite jusqu'à 65 ans et, pour tenir compte de l'augmentation de l'espérance de vie, prolonger le dispositif que nous avions mis en place en 2003, celui d'une augmentation de la durée de cotisations assurant un partage entre le temps de la retraite et celui de l'activité". "Je veux tracer un chemin républicain et réformateur", affirme également l'ancien Premier ministre et président de Force républicaine, le micro-parti qu'il vient de créer.