Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel a pris ses distances lundi avec l'ex ministre de l'écologie et ancienne sénatrice Nicole Bricq à propos des forages pétroliers en Guyane, qui constituent à ses yeux "une vraie opportunité" pour l'économie de ce département.
"Pour Nicole Bricq, là il y avait un vrai problème, je suis allé en Guyane, l'exploitation pétrolière qui est prévue peut constituer pour ce département qui rencontre beaucoup de difficultés une opportunité à condition de faire les choses de la meilleure des façons", a déclaré Jean-Pierre Bel sur Public Sénat.
"Suspendre ne veut pas dire interdire, elle avait peut-être besoin de réfléchir et de regarder le problème de plus près, moi je sais que pour nos amis d'outremer cela constitue une vrai opportunité s'ils en reçoivent les dividendes. Cela va dans le bon sens", a-t-il insisté.
La compagnie pétrolière Shell a reçu vendredi les autorisations qu'elle espérait pour démarrer une campagne de forages controversée au large de la Guyane, après un imbroglio qui semble avoir coûté son maroquin à l'ex-ministre de l'Ecologie Nicole Bricq, lors du remaniement.