La parole se libère. Ce n'est pas devant un psychologue que DSK a prononcé ces mots mais devant la justice américaine, lundi, au tribunal de New York. L’ancien patron du FMI a ainsi annoncé qu’il plaidait non coupable face aux accusations de crimes sexuels qui pèsent contre lui. Depuis son arrestation, ces paroles sont les seules qu'il ait dites en public.
Le syndrome de l'aîné. Fait assez rare, dans le second Tome de ses Mémoires, Jacques Chirac critique explicitement son successeur. Il dresse ainsi un portrait de Nicolas Sarkozy sans concession :un homme "nerveux, impétueux ne doutant de rien et surtout pas de lui-même".
Lapsus révélateur. En accueillant Alain Juppé à Washington, Hillary Clinton a presque perdu la mémoire : "Le président...Euh, non ! Le Premier ministre...Euh, excusez-moi ! Il a été tout, sauf la première de ces fonctions", a lancé la chef de la diplomatie américaine.
La secrétaire d'Etat s'est rattrapée dans un sourire un peu gêné :
Schizophrénie ? Jean-Louis Borloo se voit déjà endossé un autre costume, que celui de président du Parti radical. "Je me dis semaine après semaine, dans ce bureau au premier étage, entouré de ce jardin, avec une forme de vide : ‘Dans telle circonstance, que dois-je faire ? Comment j'organise l’action ? (...) Pendant cinq ans, quelles seront mes priorités ?’"
Bataille d'égo. Ségolène Royal s’est invitée jeudi en Charente, où Nicolas Sarkozy était venu rencontrer les agriculteurs étranglés par la sécheresse. Le chef de l’Etat a accepté de donner la parole à son adversaire de 2007, non sans ironie : "je connais bien la Charente et je connais bien la région. C’est une région de tolérance, de respect et d’écoute. Je voudrais vous dire une chose : Si Madame Royal voudrait prendre la parole, j’en serais heureux. Et si moi, j’étais dans une situation inverse, je suis certain qu’avec votre tolérance bien connue, vous me donneriez la parole aussi", a-t-il lancé, sourire aux lèvres.
Un échange entre courtoisie et ironie :
Bon diagnostique. Candidate à la succession de DSK à la tête du FMI, Christine Lagarde, en campagne à travers le monde, reste optimistesur la suite des évènements : "J'ai un sentiment très positif à la suite de ces entretiens" mais "le moment n'est pas venu de décider ou d'affirmer un soutien puisque les candidatures ne sont pas closes".