Incontestablement, Dominique Strauss-Kahn sera la personnalité politique du week-end. De passage à Paris à l’occasion du G20, qui se tient vendredi et samedi à Bercy, le patron du FMI devrait occuper le devant de la scène médiatique, au risque de reléguer au second plan la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.
Une communication soignée
Mais cette dernière entend bien rester maîtresse de la cérémonie. Elle compte ainsi utiliser le "buzz" autour de DSK, qui donne une nouvelle dimension à cette réunion, alors que ce rendez-vous technique suscite habituellement peu d’intérêt. Mais cette fois, il y aura plus de journalistes qu’à l’accoutumé, avec quelque 600 accréditations.
A cette occasion, la ministre a soigné sa communication pour être au centre de toutes les attentions. Vendredi soir, elle s’exprimera après le discours de Nicolas Sarkozy. La locataire Bercy rendra aussi elle-même les conclusions du sommet dans une grande salle de son enceinte, alors que le patron du FMI bénéficiera d’un lieu plus petit, permettant d’accueillir une quarantaine de journalistes.
Lagarde en Tunisie mardi
Principal objectif pour ces deux personnalités : faire la Une des journaux lundi matin. DSK sur ses ambitions politiques et Christine Lagarde sur les enjeux économiques mondiaux. La ministre mise d’ailleurs beaucoup sur sa stature internationale. Mardi prochain, elle se rendra en Tunisie, au nom de la France, pour aplanir les tensions avec les dirigeants du pays, après la polémique concernant sa collègue du Quai d’Orsay, Michèle Alliot-Marie. Une mission pour le moins délicate.