"Avant de rentrer dans le bureau de Mitterrand, les grands caciques, les personnalités les plus fortes du PS disaient 'Non, il n'est pas question qu'on accepte ça, ça, etc.' On entrait dans le bureau et tout le monde se couchait, Mitterrand n'avait qu'à regarder. C'est vrai que son regard vous fusillait, il avait un regard perçant. Il vous anéantissait en quelque sorte", a déclaré l'historien et écrivain Max Gallo, mercredi soir sur Europe 1.
"Je me suis senti très mal à l'aise et c'est pourquoi j'ai voulu quitter le gouvernement sans éclat, de moi-même. Je ne suis pas courtisan, enfin je ne crois pas, et être porte-parole, c'est porter la voix des autres. La politique est une action collective, être écrivain, c'est être un solitaire. Je ne pouvais donc me soumettre au rayonnement du monarque que tout le monde admirait", a ajouté celui qui fut porte-parole du gouvernement sous Pierre Mauroy.