Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP et candidat à la présidence du parti, a appelé dimanche à poursuivre l'évaluation des réserves de gaz de schiste en France, qui représente "peut-être des réserves d’énergie et de croissance exceptionnelles pour l’avenir", a-t-il déclaré lors du Grand Rendez-vous Europe 1, i-Télé et Aujourd'hui en France.
"Je regrette que François Hollande soit à ce point prisonnier de dogmes nés d'accords électoraux avec les Verts, dont on sait que leur représentativité dans le pays ne devrait pas être à ce point importante", a-t-il ajouté. "Je regrette qu’il ait à ce point programmé, par faiblesse vis-à-vis des Verts, la fermeture de Fessenheim qui est, en soi, le début du renoncement du nucléaire et, d’autre part, de tout bloquer sur le gaz de schiste".
"Il faut le faire avec les plus grandes précautions environnementales, on reste à l'expérimentation mais on ne peut pas fermer la porte", a-t-il conclu.