La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé mardi sur Europe 1 que l'abrogation annoncée de trois permis d'exploration des gaz de schiste n'était pas un "revirement".
"C'est la suite depuis un an de la montée en conscience des conséquences écologiques, notamment en Amérique du nord, États-Unis et Canada, de l'utilisation de la technologie de la fracturation hydraulique", a justifié la ministre.
"Ce n'est pas un revirement" :
"C'est une technologie de rupture de la roche puisque le gaz est capturé dans la roche. Il a des dévastations paysagères, des risques qui sont un peu liés à leur manière de faire mais il y a aussi des risques pour l'environnement, notamment pour les nappes phréatiques", a précisé NKM.
"Ça nous a amené à proposer l'hiver dernier un moratoire sur les projets en France. Et puis au printemps dernier, les parlementaires ont choisi de faire voter une loi pour interdire la fracturation hydraulique, la seule technologie disponible aujourd'hui pour exploiter le gaz de schiste. La suite logique, c'était d'abroger les permis qui étaient exclusivement consacrés à l'exploitation du gaz de schiste, c'est-à-dire les permis de Nantes, Villeneuve de Berg et Montélimar", a conclu NKM.