La décision du gouvernement d'abroger les trois permis exclusifs de recherche de gaz de schiste dans le sud de la France est "un premier pas important", a estimé lundi l'eurodéputé José Bové, tout en mettant en garde sur les autres permis concernant les hydrocarbures.
"C'est une satisfaction par rapport au combat qu'on a initié en décembre 2010, notamment sur ces trois permis qui ont été les plus emblématiques de la résistance", a déclaré le chef de file des anti-gaz de schiste. "Malgré cela, il y a une certaine amertume, car ce sont trois permis sur les 64 autorisés (pour la recherche d'hydrocarbures en France) qui sont aujourd'hui pris en compte", a ajouté le militant écologiste.