Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre, n'est "pas surpris" par la décision rendue par le Conseil constitutionnel concernant la loi pénalisant la négation du génocide arménien, a-t-il déclaré mardi sur Europe 1. D'après les Sages, cette loi est contraire à la liberté d'expression. "Nous avions déjà eu le débat au Parlement qui posait la question de la constitutionnalité", a indiqué Jean-Pierre Raffarin, affirmant que "le président a l'intention de revenir sur ce texte en ayant une conformité à la Constitution".
"Je n'ai pas voté ce texte", a expliqué l'ancien Premier ministre, ajoutant toutefois : "je ne suis jamais heureux quand un texte est voté par le Parlement et n'est pas constitutionnel".