Le député-maire (UMP) de Draveil (Essonne) Georges Tron, candidat à sa réélection, a lancé vendredi sa campagne électorale, après avoir été confronté la veille durant 11 heures aux deux ex-employées municipales qui l'accusent de viols, a constaté l'AFP.
"Je démarre ma campagne dans des conditions particulières, à la fois sur le plan politique (...) après la défaite aux présidentielles. (Par ailleurs), depuis des mois et des mois, je fais l'objet d'attaques à titre personnel, d'attaques dures, violentes", a déclaré Georges Tron aux militants UMP, lors de l'inauguration de son QG de campagne à Quincy-sous-Sénart.
Face à la presse, il est ensuite revenu sur le "marathon" des 11 heures passées jeudi, face aux juges d'instruction et aux deux plaignantes: "C'était moins éprouvant que je ne le pensais du fait de la confusion dans laquelle se sont retrouvées les deux accusatrices. J'ai été souvent spectateur".