Le sénateur UMP Gérard Larcher, invité de Jean-Pierre Elkabbach, a refusé de parler de l'implosion de sa famille politique, mercredi matin sur Europe 1, au lendemain de la démission de Jean-François Copé de son poste de président de l'UMP. "L'UMP n'a pas implosé, elle a pris une décision politique", a -t-il rétorqué, précisant qu'il a fait partie de ceux qui ont demandé un changement de gouvernance. "C'est un principe de responsabilité politique", a-t-il souligné.
"Copé a assumé sa responsabilité politique et je le salue". "Quand on préside une grande formation politique de la droite et du centre, et qui a vocation à l'alternance, on est responsable de ce qui se passe dans sa formation politique", a-t-il lancé à l'égard de la présidence démissionnaire de son parti. "Jean-François Copé a assumé sa responsabilité politique et je le salue", a-t-il ajouté.
"Plus confiance en Philippe Briand que dans les propos de monsieur Lavrilleux". Gérard Larcher a également exprimé des doutes quant aux propos tenus par Jérôme Lavrilleux, l'ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, qui affirme que l’UMP avait pris à son compte des dépenses de campagne afin de ne pas dépasser le plafond légal.
"J'ai entendu le trésorier de la campagne présidentielle, qui ne dit pas du tout les mêmes choses que ce que dit Monsieur Lavrilleux", a-t-il indiqué. "Et je le dis clairement, j'ai plus confiance en Philippe Briand que dans les propos de monsieur Lavrilleux", a-t-il ajouté.
SÉRIE - Les épisodes d'une tragédie politique
QUESTION - Comment le financement de la campagne a dérapé
RETOUR SUR - Cette enquête qui a manqué de moyens