Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône, publie son autobiographie, "La Marseillaise". Jeudi, au lendemain de la mort d’un homme de 49 ans, assassiné dans les quartiers Nord de Marseille, la candidate à la primaire socialiste à la mairie de Marseille s’est exprimée sur Europe 1 sur cette question de la sécurité. "C’est un combat que nous devons tous mener. Je le dis depuis des années. On doit mettre tous les moyens en notre possession pour éradiquer la violence. C’est insupportable", a-t-elle assuré.
La sénatrice s’est également exprimée sur l’agression mortelle d’un militant d’extrême gauche par des skinheads, mercredi à Paris. "Certains Français, une minorité, pensent qu’ils peuvent faire du mal en toute impunité, et ça ce n’est pas acceptable. La République doit vraiment être plus ferme, plus dure", a-t-elle réclamé.
Sur la bataille pour la mairie de Marseille, Samia Ghali l’assure : "je n’ai pas envie d’être maire pour les petits fours et les soirées mondaines. Je veux défendre cette ville qui en a besoin. Quand je demande de l’aide au gouvernement, c’est que Marseille a besoin d’être soutenue"