L’INFO. Le parquet de Paris a démenti mardi les informations du Parisien faisant état "d'une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy" sur des soupçons de financement illégal de la campagne 2007 ouverte en juillet dernier. Claude Goasguen, député UMP invité d’Europe 1 mercredi matin, a-t-il eu l’impression de revivre le cauchemar de Bygmalion ?
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"Sarkozy est l’ennemi public numéro 1" 'Cela devient lassant de trouver dans la presse des informations qui témoignent toujours de la même chose : Sarkozy est l’ennemi public numéro 1. Ce qui est tout de même étonnant, c’est que les informations se multiplient, les enquêtes aussi et en réalité, on s’aperçoit que tout ceci n’est que de l’agitation dirigée contre le retour éventuel de Nicolas Sarkozy. On ne peut pas ne pas se poser des questions. Qui profite de cette situation ?"
"Les cabinets noirs ont toujours existé à l’Elysée". A cette question, Claude Goasguen avance lui-même une réponse : "il est clair que le gouvernement socialiste n’est probablement pas tout à fait absent de cette opération. Les cabinets noirs ont toujours existé à l’Elysée. C’est une pratique française bien secrète mais que l’on connaît et je me demande quand même si derrière toute cette agitation parajudiciaire et médiatique, il n’y a pas une volonté d’empêcher quelqu’un qui a été président de la République de revenir dans la vie politique active."
"Je crois qu’il a vraiment l’intention de revenir". Interrogé sur l’ambiance pesante qui règne à droite et sur la possibilité que certains, dans son propre camp, puissent être tentés d’éviter le retour de l’ancien chef de l’Etat, Claude Goasguen estime que "si certains s’amusent à ce petit jeu à l’UMP, je crois qu’ils seront profondément déçus, car je ne crois pas que Nicolas Sarkozy soit du genre à être ému par ce genre de dissuasion."
Cela pourrait-il au contraire accentuer sa motivation ? "Pour le connaître un peu, oui. Je l’ai vu il y a peu de temps. Il est très combattif, très solide, et très déterminé à ne pas laisser la situation française pourrir de cette manière. Je crois qu’il a vraiment l’intention de revenir."