La présidente du FN, Marine Le Pen, a fustigé jeudi le "véritable chantage" fait à la Grèce, en allusion à la décision de l'UE et du FMI de mettre en suspens leur aide financière, et a estimé que la réaction de Nicolas Sarkozy révélait "sa haine profonde de la démocratie".
"Alors qu'il y a une première lueur démocratique en Grèce, toutes les pressions sont faites pour essayer de tuer dans l'oeuf la liberté de parole donnée au peuple", déclare Mme Le Pen dans un communiqué.
Selon elle, "on voudrait imposer la question du référendum grec, choisir son calendrier, laisser le moins de temps possible au débat, et on procède à ce qu'il faut bien nommer un véritable chantage à l'aide: l'argent contre le muselage du peuple".