Martine Aubry, candidate à la primaire PS, préconise lundi dans une tribune à Libération "un refinancement durable" de la dette de la Grèce "à des taux d'intérêt plus bas que ceux aujourd'hui consentis" pour tenter d'éviter l'effondrement financier du pays.
Pour permettre à la Grèce et aux autres États de la zone euro en difficulté (Portugal, Italie) de se refinancer, Martine Aubry prône le maintien du "rachat par la Banque centrale européenne de titres de dettes souveraines des États attaqués" et l'adoption, lors du sommet des dirigeants de l'UE jeudi, d'un "plan clair, global, crédible" pour accompagner Athènes.