Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, a estimé jeudi à l'issue du sommet de la zone euro que la "la course à l’abîme continue".
"Adopté sous la férule de la BCE et des banques privées, cet énième plan de sauvetage européen ne réglera aucun problème, ni à long terme ni à court terme", a jugé Jean-Luc Mélenchon. Pour lui, "le caractère antidémocratique de l’Union Européenne s’aggrave", car "ce plan a été préparé sous le contrôle de la Banque centrale en présence de Jean-Claude Trichet qui en a été informé avant même les chefs d’Etat européens" et "a été adopté en présence de dirigeants des grandes banques (BNP Paribas et Deutsche Bank) invités à siéger au Conseil Européen parmi les représentants des gouvernements".