"Nous devons franchir un cap dans la vie sociale". Dominique de Villepin, invité d'Europe 1 lundi matin, a estimé que le gouvernement Valls devait tenir bon face aux grévistes et ne pas retirer sa réforme ferroviaire. L'ancien Premier ministre, qui avait dû affronter les manifestations anti-CPE (contrat première embauche) en 2006, a estimé que "le texte devait être examiné devant le Parlement". "On voit bien aujourd'hui que c'est tout le syndicalisme français qui est en question. Voilà une organisation syndicale, la CGT, qui n'est pas capable de maîtriser ses troupes", a fustigé Dominique de Villepin. "Nous devons franchir un cap dans la vie sociale de notre pays. Ce n'est pas une petite minorité qui doit dicter sa loi. "En aucun, cas, il ne faut céder", a-t-il conclu.
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