Interrogé sur le rejet, jeudi, des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, son ancien conseiller spécial, a estimé vendredi matin sur Europe 1 que "le Conseil constitutionnel a pris une décision de droit, mais en toute subjectivité. La loi est mal faite. Je crois que le Conseil a porté un mauvais coup à la démocratie".
"Les conséquences sont terribles. La démocratie ne peut pas continuer à fonctionner ainsi. J’observe un acharnement sans précédent contre un président sortant qui pourrait jouer un rôle dans l’avenir. Tous les Français peuvent l’observer", a-t-il encore jugé, avant d'estimer que "Sarkozy a subi suffisamment d’injures depuis des mois pour qu’il ait envie de s’expliquer devant les Français. Il serait dommage de revenir en politique là dessus. En revanche, il ne peut pas rester inerte, il a envie de se défendre." Quant aux difficultés financières de l'UMP, privée de 11 millions d'euros, assure que "tout le monde va participer à la souscription nationale pour que l’opposition survive."
Henri Guaino : "Le mauvais coup à la démocratie...par Europe1fr