Invité d'Europe 1, Henri Guaino a donné vendredi matin son sentiment sur le site de micro-blogging après la polémique autour de la sortie de Valérie Trierweiler. "Twitter, ça rend fou, surtout pour les hommes publics. On devient très fragile, très vulnérable en se livrant à cet exercice", a-t-il lancé.
Il a martelé son désintérêt pour la tenue d'un compte perso. "Le problème du tweet personnel, c'est qu'on est emporté par ses passions, par ses sentiments, dans le flot de message de réponse de réactions, je trouve ça très dangereux, on devient fou avec tout ça", a-t-il répété. "Mais après, les citoyens ordinaires peuvent faire ce qu'ils veulent".
S'il reconnaît l'intérêt de "maîtriser les réseaux sociaux" en période électorale comme Nicolas Sarkozy l'avait fait pour la présidentielle, l'ancien conseiller spécial de l'Elysée a expliqué que c'était affaire de professionnels. "Dans la campagne, il y avait des équipes, tout ça était très maîtrisé", a-t-il commenté, assurant que "Nicolas Sarkozy ne tweetait pas".