Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a dénoncé vendredi le climat d'hystérie provoqué, selon lui, par les attaques incessantes contre le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Jeudi, il s'est prononcé contre la manifestation de préférences religieuses dans certains services publics, notamment à l'hôpital où des femmes musulmanes refusent des médecins hommes. Une partie de ses propos ont laissé penser à la gauche qu'il voulait interdire les signes religieux aux usagers des services publics, ce que son entourage a démenti.
"Pourquoi caricaturer ses propos ? Pourquoi ce climat d'hystérie qui ne fait que favoriser les extrêmes ?", a déclaré Henri Guaino sur i>Télé et Radio Classique. "Je le défends car il n'a pas dit ce qu'on lui fait dire. Je constate que nous baignons dans un climat d'hystérie", a-t-il insisté. Henri Guaino a estimé que l'on avait également caricaturé les propos de l'ex-secrétaire général de l'Elysée lorsqu'il avait parlé de la "croisade" de Nicolas Sarkozy pour mobiliser ses partenaires afin d'obtenir une intervention en Libye. "Croisade, c'est une expression courante. Peut-être que le mot n'était pas très adroit, mais ça ne s'appliquait pas à ce à quoi on l'a appliqué", a-t-il dit.