Henri Guaino ne voit pas le problème. Le député UMP a estimé mardi que le Front National était "un parti comme un autre" et que son ascension résultait du "discrédit qui frappe les grands partis politiques et les institutions."
"Tant que ce parti n'appelle pas à renverser la République". "Il faut être cohérent : si le Front National est dans la République, il est autorisé, il concourt aux élections et il peut avoir des élus", "tant que ce parti n'appelle pas à renverser la République et la démocratie", a déclaré Henri Guaino sur LCI et Radio Classique. "Y a-t-il quelqu'un qui veuille interdire le Front National, très sérieusement ? Non. C'est un parti comme un autre et quand ses membres commettent des fautes et violent la loi, ses membres sont punis comme n'importe quel autre citoyen", a poursuivi le député des Yvelines au lendemain des incidents ayant émaillé les commémorations du 11 novembre sur les Champs-Elysées.