L'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a estimé jeudi sur Europe 1 que Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, devait observer "un certain devoir de réserve". En campagne pour les législatives dans les Hauts-de-Seine, il a affirmé que "tout le monde parlait" de son tweet de soutien à Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal à La Rochelle. "Hier sur le marché de Boulogne-Billancourt, tout le monde était interloqué", a-t-il raconté.
Pour Claude Guéant, ce faux pas de Valérie Trierweiler "peut affecter l'image que François Hollande a voulu donner de sa présidence". "Nous voyons les limites de la normalité. Pour le coup, il est un président normal puisqu’à l'intérieur d'un couple, il y a deux voix qui s'expriment. Le problème, c'est qu'il n'est pas un homme normal et cela souligne bien que Mme Trierweiler n'a pas de légitimité propre. Elle n'a pas été élue, elle a un certain devoir de réserve", a-t-il estimé. "Je veux rappeler que jamais Madame Sarkozy n'est intervenue sur le plan politicien", a glissé Claude Guéant.