La mise en examen lundi, dans une affaire d'espionnage d'un journaliste du Monde, de Bernard Squarcini ne l'"empêche pas d'exercer la plénitude de ses fonctions" de chef du renseignement français, a jugé le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Pour ce qui est de la mise en examen de Bernard Squarcini, respectons la présomption d'innocence et souvenons-nous que la mise en examen n'est pas la reconnaissance d'une culpabilité. La décision des juges d'instruction n'empêche pas Bernard Squarcini d'exercer la plénitude de ses fonctions", a dit le ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Il convient d'abord de resituer l'enquête qui est aujourd'hui contestée. Elle a été initiée pour rechercher l'auteur d'une violation du secret de l'instruction. Il faut aussi rappeler qu'il n'y a jamais eu d'écoutes téléphoniques", selon Claude Guéant. Sur TF1, le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande s'était auparavant "étonné" que Claude Guéant "n'ait pas déjà prononcé la démission" de Bernard Squarcini.