Le ministre de l'Intérieur s'explique dans le journal Libération sur ses relations avec des hommes d'affaires présentés comme spécialistes de la corruption. Claude Guéant nie avoir dirigé une cellule clandestine à l'Elysée chargée de museler la presse et de parer aux dangers suscités par certaines enquêtes judiciaires. "Jamais il n'y a eu de groupe qui puisse être qualifié de cabinet noir, jamais", assure-t-il.
Claude Guéant explique connaître Robert Bourgi, Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri mais pas "les travers que certains leur prêtent". Il admet également dans cet entrevue avoir réuni, quand il était secrétaire général de l'Elysée de mai 2007 à février 2011, des personnalités pour faire face aux accusations portées contre le parti majoritaire et Nicolas Sarkozy dans l'enquête visant l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt.