Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a réfuté vendredi que le coup de filet dans les milieux islamistes radicaux soit une "opération de communication", affirmant que les personnes interpellées étaient animées par "une idéologie de combat".
"Ce sont des gens qui sur le web (...) se réclamaient du moudjahidisme et d'une idéologie extrémiste radicale, d'une idéologie de combat", a indiqué le ministre devant des journalistes, au ministère de l'Intérieur à Paris.
A la question de savoir si ce coup de filet était une réponse aux critiques qui ont visé la Direction centrale du renseignement intérieur dans l'affaire Merah, Claude Guéant a répondu: "Pour ce qui est de l'opération de communication, je rappellerai que c'est une décision judiciaire".
"Les services de renseignement, comme dans toutes les années précédentes, ont joué un rôle tout à fait déterminant dans la lutte contre le terrorisme ou les menaces terroristes. En l'espèce, l'instruction judiciaire s'est fondée sur le travail des services de renseignement de la même façon que la culpabilité de Mohamed Merah à Toulouse a été fondée sur des analyses conjointes de la police judiciaire et du Renseignement intérieur", a insisté le ministre.