Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, a dit être en "lutte pour Marseille ne devienne pas Naples" et que "l'éco-mafia ne puisse pas prospérer", jeudi peu avant l'annonce de la mise en examen de Jean-Noël Guérini.
A Cavaillon, dans le Vaucluse, avant de rejoindre Gémenos et Marseille dans les Bouches-du-Rhône, l'ex-magistrate a dénoncé devant la presse "les prises de contrôle du territoire par un clan". "Le clientélisme a régné trop longtemps à Marseille" et pour l'eurodéputée EELV "la montée et la puissance du Front national sont liés à cela". Elle a appelé les responsables politiques à "l'exemplarité", et dénoncé "les partis politiques qui ne font pas le ménage", jugeant qu'il est "inconcevable de rester en poste quand on est mis en examen".