La commission d'enquête du Parti socialiste, menée par Alain Richard, a fini d'entendre Jean-Noël Guérini, et le conflit d'intérêts dans les Bouches-du-Rhône serait caractérisé, selon les informations du buzz politique d'Europe 1. Ainsi, plus de la moitié des militants de la section personnelle de Guérini, dans le quartier du Panier, n'habitent pas son arrondissement. Par ailleurs, de très nombreux cadres du PS marseillais sont aussi des employés du conseil général des Bouches-du-Rhône, présidé justement par Jean-Noël Guérini, qui est donc à la fois leur employeur et leur chef de file politique.
Martine Aubry, pour qui cette affaire pourrait être une véritable bombe à retardement, doit trancher sur les conclusions de ce rapport d'enquête. Alain Richard doit la voir une première fois jeudi à ce sujet. La commission est embarrassée : si elle préconise la mise sous tutelle de la fédération marseillaise, d'autres élus élus pourraient être mis sur la sellette, qui embauchent eux aussi leurs militants, dans les collectivités qu'ils dirigent.