Bruno Beschizza, secrétaire national de l'UMP, a déploré dimanche "l'ambiguïté des propos" de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, sur l'affaire Guérini, estimant qu'elle fait preuve d'un "double discours" sur "l'application de la loi aux élus".
Dans un communiqué, le secrétaire national à l'emploi des forces de sécurité "prend acte" des déclarations dans la matinée de la maire de Lille mais "constate l'ambiguïté de (ses) propos". "L’histoire récente a montré que, pour Martine Aubry et ses amis socialistes, quand on est de droite, on est présumé coupable et on doit démissionner dans les plus brefs délais. Par contre, quand on est de gauche, on peut attendre qu'un procès pénal (première instance, appel et cassation, soit de 5 à 10 ans) aille jusqu’au bout pour demander la démission grâce à la présomption d’innocence", déplore Bruno Beschizza.