Interrogé sur Europe 1 jeudi matin, au sujet du droit de vote des étrangers, le porte-parole du PS, Benoît Hamon a estimé qu'il s'agissait d'un "puissant facteur d'intégration". Alors que pour Gérard Longuet, le ministre de la Défense, ce droit de vote risquerait d'entraîner un risque de "communautarisme" et une "pression" sur les maires, Benoît Hamon a rétorqué que c'était, au contraire, un instrument de lutte contre le communautarisme.
"Ce risque n'existe pas", a-t-il assuré. "C'est un puissant facteur d'intégration. Il n'y a qu'à regarder dans les autres pays pour s'en rendre compte. Je dis qu'il faut faire attention en agitant cette menace communautariste. Je ne dis pas qu'elle n'existe pas, qu'il n'y a pas des tentations, elles existent comme partout, mais je pense que le droit de vote des étrangers est un des moyens de faciliter l'intégration", a insisté le socialiste.