Les hausses d'impôts prévues par le gouvernement seront "concentrées sur 2012 et 2013", avec un taux de prélèvements obligatoires qui passera de 43,9% du PIB l'an dernier à 46,2% l'an prochain, pour ensuite rester quasiment stable, selon le "collectif budgétaire" présenté mercredi.
De leur côté, les dépenses publiques diminueront de 56% du produit intérieur but en 2011 à 53,4% en 2017. La progression des dépenses publiques sera limitée à 0,8% par an en moyenne en volume (en plus de l'inflation), alors que le projet électoral du président François Hollande prévoyait une hausse annuelle 1,1%. Les dotations de l'Etat aux collectivités locales seront "stabilisées en valeur" jusqu'en 2017, c'est-à-dire qu'elles ne progresseront même pas au rythme de l'inflation.
Le projet de budget rectificatif pour 2012 prévoit 7,2 milliards d'euros d'impôts supplémentaires cette année afin de tenir l'objectif de réduction du déficit à 4,5% du PIB malgré le ralentissement de l'économie.