Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, était l’invitée d’Europe 1, vendredi matin. Elle est notamment revenue sur les difficultés du gouvernement, qui rejaillissent sur sa campagne électorale dans la capitale : "la situation nationale est compliquée, bien sûr. Elle aura un effet sur les élections municipales. Mais je sais aussi qu’à Paris, c’est le destin des Parisiens qui est posé. Ils savent qu’un maire à temps plein, qui ne considère pas Paris comme un tremplin pour une carrière personnelle, c’est quelque chose d’utile et d’important. C’est comme cela que je me présente devant eux", a-t-elle déclaré.
"Il y a un risque pour Paris, bien sûr, car dans une élection rien n’est jamais acquis", a-t-elle reconnu, avant de s’en prendre à sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet : "quand je vois où en est la droite, et la façon dont mon adversaire est embourbée, dans tous les arrondissements, avec des dissidences… je la laisse à ces difficultés là, moi j’ai rassemblé ma famille politique et la semaine prochaine, j’aurai mes 20 têtes de listes dans les 230 arrondissements."