L'ancien ministre Eric Woerth persiste et signe dans l'affaire de la vente de l'hippodrome de Compiègne pour laquelle il est visé par une enquête de la Cour de justice de la République (CJR), mercredi à Croix (Nord).
"Si j'avais à refaire ce que j'ai fait sur Compiègne, je le referais immédiatement aujourd'hui", a déclaré l'ancien ministre du Budget, lors d'une conférence à l'école de commerce de l'Edhec, dans la banlieue de Lille, avant d'ajouter: "j'ai bien fait et je le referais tel quel". "Non, je n'ai rien à me reprocher dans cette histoire-là comme dans les autres histoires, je l'ai dit, je le redis", a insisté le député de l'Oise (UMP) devant les étudiants de l'Edhec, qui l'avaient invité à donner une conférence sur la réforme de l'Etat.
Eric Woerth fait l'objet d'une enquête pour "prise illégale d'intérêts" au sujet des conditions de la vente de l'hippodrome de Compiègne. Il est soupçonné d'avoir "bradé" pour 2,5 millions d'euros une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne, comportant un golf et un hippodrome, à la Société des courses de Compiègne, lorsqu'il était ministre du Budget. La Société des courses était auparavant locataire des lieux.