Le revenu de solidarité active qui entre peu à peu dans les moeurs, le service civique volontaire adopté jeudi au Parlement : les dossiers de Martin Hirsch ont bien avancé. Est-il alors temps pour le Haut commissaire aux solidarités actives et à la jeunesse de se retirer du gouvernement ? "Quelle drôle de question", a réagi l’intéressé jeudi sur Europe 1.
"Quand je suis rentré au gouvernement, on me disait ‘qu’est-ce que vous allez y faire, vous allez vous faire plumer tout cru, vous n’apporterez rien’. (…) Et là vous me dites qu’est-ce que vous foutez ?", s’est agacé Martin Hirsch. "Je n’ai pas d’ambition de Haut-commissaire. J’ai l’ambition de ne pas laisser tomber les gens avec lesquels je travaille. Ça veut peut-être dire que je continuerai en dehors du gouvernement", a-t-il cependant précisé. Avant de lancer : "ne vous inquiétez pas, mes combats ne sont pas terminés".
Solidaire "avant tout de ses idéaux"
Interrogé sur son attitude face à la politique menée par le gouvernement, il a insisté : "je suis avant tout solidaire de mes idéaux et des gens avec lesquels je me bats".
Martin Hirsch a-t-il été choqué par l’affaire Ali Soumaré, du nom de la tête de liste PS aux régionales dans le Val d’Oise attaquée par l’UMP ? "Comme beaucoup de gens oui, bien sûr", a confié le Haut commissaire à la Jeunesse. "C’est aussi la raison pour laquelle j’ai refusé de me présenter aux élections que ce soit la gauche ou la droite qui me le proposent", a-t-il confié.