Le PS était "un allié historique du FLN", c'est ainsi que Louis Aliot, vice-président du FN, a assuré jeudi se faire "beaucoup de souci" avant le discours de François Hollande devant les parlementaires algériens. Interrogé par LCI sur le sens de cette allocution (pas de repentance mais "la vérité" promise par le chef de l'Etat), le responsable du Front national a commenté: "Il sait que le terme repentance ne plait pas beaucoup à l'opinion, notamment française".
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"Il a parlé de vérité, mais quand on connaît l'orientation de la vérité au PS, qui est un allié historique du FLN, je me fais encore beaucoup de souci sur le discours que va faire M. Hollande", a ajouté Louis Aliot. Il n'est pas favorable à la facilitation des visas: "La France n'a pas besoin d'immigration et l'Algérie est aujourd'hui, grâce au pétrole, que les Français avaient d'ailleurs trouvé à l'époque, un pays riche" tout en étant "dans la liste des dix pays les plus corrompus du monde".
Il faut, aux yeux du leader d'extrême droite, "développer l'économie en Algérie pour que les populations algériennes soient fixées sur leur territoire et participent à l'effort de leur nation". Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, François Hollande est jeudi à la tribune du Parlement algérien, où il entend "dire la vérité" sur la colonisation française mais sans "repentance", avec la volonté d'ouvrir une nouvelle ère de la relation bilatérale.