"Cent ans après". Une France "forte" en mesure de "peser sur le destin du monde". C'est ce que prône François Hollande dans une tribune publiée vendredi dans la presse quotidienne régionale, cent ans après le déclenchement de la Grande Guerre. "La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, doit faire entendre sa voix", écrit le chef de l'Etat, soulignant que "c'est en étant elle-même forte qu'elle pèsera sur le destin du monde". "C'est pourquoi, cent ans après, face à l'intolérance, l'injustice et l'inacceptable, nous devons toujours nous mobiliser. Pour la Paix, pour l'Europe, pour la France", enchaîne-t-il.
"Un conflit qui n'en finit pas". François Hollande évoque les "menaces" qui pèsent sur le monde aujourd'hui, en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Afrique ou à Gaza où "des victimes civiles, par centaines, paient le prix d'un conflit qui n'en finit pas". Le samedi 1er août 1914, rappelle-t-il, "la France décrétait la mobilisation générale" de 3,8 millions d'hommes, le jour même où "à la une des journaux, s'affichait la nouvelle de la mort de Jean Jaurès, celui qui depuis des mois portait la voix de la paix"."Plus rien ne semblait pouvoir entraver la marche inexorable du continent vers l'abîme" avec une guerre qui "devait être rapide et limitée" et "fut longue et mondiale", ôtant "la vie à plus d'un million et demi de personnes" en France.