François Hollande a pris la parole juste après Roméo Langlois, vendredi après-midi à l'Elysée. Le président de la République en a profité pour rappeler "qu'il n'y a eu aucune tractation, aucun échange, aucune condition" pour la libération du journaliste, otage des Farc en Colombie durant 33 jours.
"J'ai reçu une lettre des Farc qui expliquait leur position, avec des excuses. Je tiens par ailleurs à remercier le gouvernement colombien pour son action, et je tiens à adresser une pensée, au-delà de Roméo Langlois, qui est désormais libre et en bonne santé, à toutes les familles d'otages encore détenus : ne perdez pas espoir", a ajouté le président devant la nuée de micros et caméras, dans la cour de l'Elysée.
"Aujourd'hui est un jour heureux pour Roméo Langlois, mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour les autres otages".