C’est la CFDT qui ouvre le bal. François Hollande reçoit lundi et jeudi les organisations syndicales. Des entretiens juste avant le sommet social organisé par Nicolas Sarkozy le 18 janvier.
"Ce n’est pas un contre-sommet"
"Ce n'est pas un contre-sommet mais c'est la concertation que je pense nécessaire sur nos propositions, sur la situation", a expliqué François Hollande dimanche à Jarnac. Le député de Corrèze entend consulter les organisations syndicales sur "un certain nombre de sujets", notamment les emplois d'avenir, les contrats-générations, la lutte contre le chômage, avec la question du chômage partiel, et le financement de la protection sociale.
Le candidat socialiste a rappelé que, pendant la crise, un sommet social avait été jugé "utile par les syndicats", mais que cela n'avait "pas eu de lendemain", puis, "la réforme des retraites a cassé une relation". Le sommet social du 18 janvier, pour lui, est "improvisé dans son calendrier et dans ses propositions".
"La méthode chaotique" de Sarkozy
Face à cette "méthode chaotique, a-t-il fait valoir, je dois donner une autre conception du dialogue social car la gauche dans son histoire n'a pas toujours été regardée comme exemplaire". Les syndicats "sont très soucieux qu'on montre une méthode qui puisse leur donner la place", a-t-il estimé.
"Je constitutionnaliserai le dialogue social et la démocratie sociale", a promis le candidat François Hollande. Avec une idée fixe : se différencier du président sortant, désormais quasi-candidat à la présidentielle de 2012.