François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a jugé que Nicolas Sarkozy avait fait mardi un "grand pas en arrière" en renonçant à l'instauration d'euro-obligations, lors de sa rencontre avec Angela Merkel. Nicolas Sarkozy a fait "un petit pas, celui (...) pour la gouvernance économique de la zone euro", a-t-il reconnu, faisant allusion à la proposition de créer un "gouvernement de la zone euro", a déclaré François Hollande sur France 3.
"En revanche", il y a eu "un grand pas en arrière", avec "l'abandon d'un projet qui tenait à coeur à tous ceux qui veulent lutter efficacement contre la spéculation": les "eurobonds". Le PS, plusieurs pays européens et la Commission européenne sont favorables à la création d'euro-obligations qui remplaceraient les bons du Trésor émis par chaque Etat, une mesure destinée à ramener le calme sur les marchés de la dette. "Nicolas Sarkozy a vraiment renoncé devant Mme Merkel à ce projet (...) c'est vraiment une faute", a jugé l'élu corrézien.