Jean-Christophe Cambadélis, qui avait estimé que François Hollande n'avait pas vraiment de légitimité pour participer aux primaires socialistes pour la présidentielle, a expliqué ses propos mercredi soir sur Europe1. Regrettant le "forcing" de l'ancien premier secrétaire du PS, il a jugé que c'était "un peu tôt" pour François Hollande. "Il doit faire ses preuves, comme beaucoup d'autres", a ajouté ce proche de DSK. Jean-Christophe Cambadélis a appelé tous les candidats à la "responsabilité". "Il faut se demander en quoi on est supérieur à tel ou tel autre candidat".
Proche de DSK, Jean-Christophe a salué les mérites du président du FMI. "Les Français voient en Dominique Strauss-Kahn quelqu'un qui peut les aider à faire face à l'ensemble des problèmes", a-t-il dit au micro d'Arlette Chabot.
Concernant la montée du Front national mise en évidence par de nombreux sondages, Jean-Christophe Cambadélis s'est montré sceptique. "Je ne crois pas à un 21 avril à l'envers. Il ne faut pas spéculer sur cela car cela met Marine Le Pen au centre du débat politique", a tranché le député socialiste du 19e arrondissement de Paris.