Pas de garden party, mais un passage éclair en Bretagne et un entretien en direct de la Concorde. Samedi, pour son premier 14 juillet en tant que président de la République, François Hollande aura, une nouvelle fois, à cœur de se démarquer de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Une habitude depuis son arrivée à l’Elysée.
Le chef de l’Etat retrouvera ainsi les Champs-Elysées à Paris pour le défilé militaire du 14 juillet. A cette occasion, sa compagne, Valérie Trierweiler, discrète depuis la polémique sur son tweet de soutien à l'opposant de Ségolène Royal durant les législatives, devrait faire son retour médiatique. Elle sera présente à ses côtés, en tribune officielle.
Le retour médiatique de Valérie Trierweiler
Dans la foulée, le chef de l'Etat renouera avec la tradition de l'entretien télévisé, délocalisé à l'hôtel de la Marine, place de la Concorde, pour ne pas donner l'impression d'être enfermé dans le palais présidentiel. Cette "allocution" du 14 juillet, exercice pourtant prisé par Jacques Chirac et François Mitterrand, avait été abandonnée par Nicolas Sarkozy.
A l'heure des journaux de 13 heures, François Hollande fera donc un tour d'horizon complet de l'actualité face à la journaliste de TF1 Claire Chazal et son confrère de France 2 Laurent Delahousse. Construction européenne, plans sociaux et fiscalité, réformes en cours et à venir, médiatisation de sa vie familiale depuis l'embarrassant "tweetgate" : tous les sujets pourraient être abordés par le président, qui ne s'est pas exprimé de la sorte depuis un passage au journal de 20 heures de France 2, le 29 mai.
Objectif affiché : "revenir vers les Français"
Le chef de l'Etat ira ensuite en Bretagne dans l'après-midi, dans le cadre du festival "Tonnerres de Brest". Cette grande fête maritime fête, cette année, ses 20 ans.
Dans les jours suivants, le président s'attachera à revenir vers les Français, selon sa propre expression. Il est annoncé dimanche au festival de théâtre d'Avignon. Puis la semaine suivante, le 20 juillet, sur une étape du Tour de France cycliste, qui passera pas son fief, la Corrèze.
Il a aussi promis qu'il se rendrait à Londres le 30 juillet pour saluer les athlètes français présents aux Jeux olympiques.
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